KUTU
Depuis 2020, Kutu, le collectif imaginé par Théo Ceccaldi, trace sa route en égrainant sur son passage des séries de concerts survoltés plongeant un public curieux dans une expérience libre et collective où l’improvisation, le jazz, et l’électro s’harmonisent à merveille avec la pierre angulaire de Kutu, la tradition orale des Azmari d’Éthiopie. Souvent comparé aux bardes ou aux griots, l’Azmari est un ou une artiste, maitre de l’improvisation et d’histoires satiriques, ancrées dans le temps présent et non le passé, déclamées, slamées ou chantées dans des lieux publics, le plus souvent dans des bars ou dans les rues.
Petit retour en arrière ! Kutu nait à la suite de la crise Covid quand Théo Ceccaldi s’envole en Éthiopie, au cœur des nuits d’Addis-Abeba, où il fait une rencontre déterminante avec Hewan Gebrewold, autrice compositrice et chanteuse dans les années 2010 de Jano Band, un groupe éthio-jazz et rock progressif.
Kutu nait ainsi dans la ferveur des nuits underground, mixant à merveille, la voix puissante et hypnotique d’Hewan avec les curiosités artistiques et transes hypnotiques du jazz et de l’électro de Théo Ceccaldi. Ils seront rapidement rejoints par Cyril Atef, batteur (frère de route de Vincent Ségal dans Bumcello), Akemi Fujimori aux claviers (souvent aperçue avec les Naive New Beaters, Thomas de Pourquery, Prudence, etc.) et Valentin Ceccaldi, frère de Théo, qui a troqué pour l’occasion son violoncelle pour la basse.
Après un premier album, Guramayle, paru en 2022, Kutu va entreprendre une tournée de plus d’une centaine de concerts, portés par une énergie fiévreuse où l’improvisation et la transe sont le cœur de leur performance scénique. La Kutu’énergie va immerger le public dans une expérience musicale unique, mettant à l’honneur le collectif, le partage et les rencontres interculturelles.
Aujourd’hui, Kutu qui vient de signer sur le prestigieux label Naïve, annonce la sortie, début 2025, de leur deuxième album Marda, à l’origine le nom d’un collier traditionnel éthiopien.
Théo Ceccaldi – « Marda représente bien la transmission d’un héritage culturel pour les générations futures. L’image de ce collier, que l’on offre aux jeunes filles lors du passage de l’enfance à l’âge adulte, exprime pour nous le deuxième âge de KUTU ! un collier précieux que l’on chérit, et que l’on gardera toute notre vie, comme une protection ».
Avec ses dix nouvelles compositions au format plus « pop », Marda se détache de leur premier opus, basé sur une production très « live », pour un travail d’orfèvre dans des studios parfois improvisés comme lors de leur dernière tournée en Afrique de l’Est.