Rifo
Partant de la répétition d’un geste décliné et pris dans des jeux de rebonds, filtrés par des transistors, des espaces se confrontent dans un enchaînement de matières organiques brutes et concrètes, parfois figuratives. Comme une très vieille musique mécanique, pneumatique, pré-synthétique.
A propos
Plasticien de formation, diplômé de l’école des Beaux-Arts de Rouen où il réalisait installations et performances, Jean-François Riffaud s’est peu à peu tourné vers la musique. Ayant fréquenté durant dix ans autant les réseaux alternatifs, que les SMAC, les clubs de Jazz et les scènes nationales au sein de divers groupes (Syntax Error, Electric Vocuhila, Parquet, ABACAXI, The World), il élabore en 2020 “BETEL”, une pièce minimale pour guitare électrique seule qui synthétise sa vision “plastique” de l’acte musical. Influencé autant par Tony Conrad, John Fahey, Moondog et Morton Subotnik que par des musiques électriques d’afrique subsaharienne (Sunny Ade, Flamme Kapaya, Alick Macheso, Japonais Maladi), il utilise la répétition de motifs et leur “mutation” pour emmener l’auditeur dans une expérience initiatique, une sculpture sonore et mentale.
Une pièce vidéo a été réalisée à partir de celle-ci par l’artiste vidéaste RAMATAUPIA.
Le BETEL est une plante chiquée dans l’Asie du sud est, c’est aussi le nom d’un sanctuaire au pays de Canaan. Ici il s’agit d’une pièce solo de guitare électrique, avec une chambre d’écho à bande magnétique.
au Périscope
Jean-François Riffaud (guitare)
au Périscope