AIL : Atelier d’improvisation libre au Périscope !

• Espace de rencontre et de pratique en musique librement improvisée
© LAHO

Les ateliers sont ouverts à toute personne pratiquant l’improvisation ou s’y initiant pour la 1ʳᵉ fois, aucun niveau de technique instrumentale n’est requis, tout instrument est le bienvenu.
Les ateliers sont faits pour écouter et jouer, mais on y parle aussi, on y bouge, on y joue avec contraintes (par exemple sur le silence, le rythme, l’énergie), on s’y rencontre, on s’y ouvre et on s’y dé(-)couvre.
Quelques mots pour résumer son contenu : écoute, corps, silence, instant, respiration, ressenti ; se rencontrer, jouer, explorer, goûter, créer.

• Proposition de Jean Tinnirello

Musicien saxophoniste, je suis animé par le sonore depuis tout jeune, j’ai eu un parcours académique jusqu’à mes 20 ans, puis je suis parti à la rencontre de musicien·es pratiquant l’improvisation libre,
notamment en allant vivre deux ans à Berlin (vivier de musicien·nes pour cette musique).
Je pratique l’improvisation musicale depuis une quinzaine d’années.
Pour ce qui est de ma place au sein de l’atelier, j’y prends part comme tout le monde tout en étant l’organisateur et garant du cadre.

Prochaines dates

Infos pratiques

  • Tarif unique : 20€
  • Durée : 3h
  • Nombre de participant·es : 9 maximum
  • Ouverture des inscriptions : 15 jours avant chaque atelier
  • Clôture des inscriptions : 4 jours avant chaque atelier

À ÉCOUTER|WORK IN PROGRESS ☼ AIL : Rencontres et pratiques autour de l’improvisation libre

À LIRERetours d’expérience de participant·es :

« C’est un espace d’expression par la musique, sans contrainte, sans jugement et tellement libre que cela fait un bien fou, tant pour le mental que pour la pratique musicale ! Le fait que le groupe et les instruments présents changent au gré des rendez-vous est très agréable, permets une grande diversité d’expériences différentes. Chaque atelier est unique, inspirant et ressourçant. »
Léa, saxophoniste et bassiste


 » Les AIL sont pour moi un lieu de ressourcement musical, de calme intérieur, d’écoute radicale, de découverte et de rencontres. La multiplicité des personnalités et des sensibilités dans un cadre d’ouverture stylistique totale et de liberté de participation absolue est d’une richesse rare dans ma modeste expérience de musicien. Les AIL devraient être remboursés par la sécurité sociale et reconnus comme patrimoine mondial de l’humanité (bon, je m’enflamme un peu, mais je ne suis pas loin de le penser). » 
Nicolas, accordéoniste, pianiste


« Une chance d’avoir un accompagnement par Jean Tinnirello, en effet particulièrement compétent, très ouvert, et il connaît bien le milieu de l’improvisation, ce qui est utile pour favoriser la formation et les contacts dans ce domaine. Nous travaillons au Périscope qui est un lieu agréable, très adapté avec des ressources techniques et humaines magnifiques dans lequel il est possible d’écouter toutes sortes de groupes de la « famille » des musiques improvisées. J’ai eu la chance dans ce cadre de participer à trois ateliers avec des artistes musiciens. Le groupe, à géométrie variable, les ateliers sont très riches grâce à la diversité des profils et des parcours des musiciens ainsi que la variété des instruments pratiqués. »  
Line, vocaliste


« Cet atelier me permet d’explorer ma créativité, d’apprendre à jouer du saxophone de la meilleure façon qui soit, c’est-à-dire avec les autres et en s’amusant. Explorer de nouveaux univers artistiques et personnels. Cet atelier est une réelle ouverture musicale et créateur de liens avec les autres musiciens. Pas de niveau requis permet d’accéder à un partage et une puissance émotionnelle et musicale souvent réservés aux « bons niveaux » . »
Pauline, saxophoniste


« J’ai trouvé ces ateliers enrichissants ! Ils permettent aux musicien·nes de se rencontrer et d’emprunter des chemins tout à fait singulier. Je suis musicienne dans la folk/soul et élève en jazz et j’aime cette idée de pouvoir développer une créativité en groupe, dans un endroit où nous sommes égaux, où le niveau technique ne discrimine pas. C’est très rare car les seuls lieux de partage musicaux qui me viennent en tête sont les jams et malheureusement pour les débutant·es, c’est difficile de s’y faire une place. » 
Inès, guitariste et vocaliste


« Les ateliers d’improvisation libre ont été pour moi l’occasion de pratiquer ce type de musique que je ne  connaissais jusque-là qu’en tant qu’auditeur. J’avoue que j’ai été surpris de la manière dont les choses se  sont faites simplement et naturellement. L’ambiance entre les participants a toujours été harmonieuse et  j’ai trouvé que Jean posait un cadre sympa et léger, qui permet à chacun de s’exprimer humainement et musicalement. Cela a donc été pour moi une très bonne expérience que je souhaiterais renouveler l’année prochaine. »    
Sylvain, tromboniste


« Sur un plan didactique, ces ateliers sont une perle rare. Un terrain d’exploration du son, de l’entente, de l’écoute – encore. Sons, tenus, piano, forte, et cette note absolument nécessaire à la musique que sont les  silences. Aller à la découverte de son instrument, de manière usuelle, et aussi inhabituelle. Aller visiter des sons interdits, empêchés, enfouis. Et leur donner un corps, un espace. Se surprendre. Se découvrir. Exposer son son. Lieu de jeu. De jeux. D’expérimentations. Apprentissage technique, également. Comprendre la scène à travers la sonorisation des instruments et de leurs modulations. Comprendre l’espace. Comment habiter un lieu. Comprendre l’agencement. Comment jouer avec les autres.  Et enfin, se rencontrer.

Tout cela facilite les connexions musicales, les univers sonores. Les gens. Se rencontrer soi, aussi. Ses explorations libres sont une façon d’aller de manière non académique à la rencontre de sa musique intérieure. Entendre les récurrences, les goûts. Et ouvrir sur des pratiques qui nous sortent de nous-mêmes. Pour mieux y revenir. La diversité des profils et des pratiques, des univers musicaux, permet la surprise, et de facto, nous poussent à aller chercher, plus loin, autrement. En dehors des AILs, la musique devient plus libre, plus facile. Elle permet une forme de sérénité dans des contextes d’improvisation plus formelle. À commencer par la création. Elle nourrit la créativité interne et favorise l’émergence d’une parole musicale singulière. À titre personnel, mon instrument est ma voix. Et j’ai vu combien j’avais avancé sur le terrain de la pratique, des rencontres et de la composition grâce à ces ateliers. »  
Cica, vocaliste