Emilie Caumeil

Entre projet solo et à plusieurs, slam, jazz et musiques balkanique, cette musicienne est également engagée dans la lutte contre les discriminations qu’elle intègre dans la démarche de ses projets. Tournée vers la transmission et la sensibilisation des plus jeunes, elle porte des projets d’action culturelle. Voici trois de ses principaux projets :

6tet and the City :

jazz moderne, jazz & musiques balkaniques/orientales

Emilie Caumeil compose, arrange et orchestre les titres de ce groupe hautement influencé par les esthétiques musicales de Naïssam Jalal et Avishaï Cohen (contrebassiste), et mêlent une écriture harmonique complexe héritée du jazz moderne, des rythmiques asymétriques des Balkans et une orchestration inspirée du hardBop. Le groupe s’inscrit dans une démarche de parité et veut être un vecteur de représentation des femmes instrumentistes dans le jazz (4% seulement des instrumentistes).

Emilie Caumeil – Trompette, Compositions, Arrangements, Direction musicale
Maxime Thomy – Saxophone
Rose Dehors/Lucas Desroches – Trombone
Antoine Galvani/Elisa Métra – Piano
Florian Coppey – Contrebasse
Julien Ducruet – Batterie

Son projet solo :

Ce projet solo de slam est une démarche musicale et politique où sont abordées librement les questionnements autour du féminisme, des minorités de genre et des discriminations subies par les personnes LGBTQIA+ et par les personnes racisées. Emilie Caumeil compose les instrus des morceaux pour porter sa voix et celle des personnes avec qui elle souhaite faire un featuring, en utilisant ses compétences en MAO et production musicale.

Sensibilisation dans les Lycées à travers la création musicale et littéraire :

Ce projet porté par La Muse Gueule (association féministe dans les musiques actuelles) est avant tout éducatif et participatif. Il s’agit de sensibiliser les adolescent·es en classe de seconde sur les sujets liés au genre et à la sexualité en intervenant dans leur lycée. Nous voulons réaliser un clip musical sur chacune des trois thématiques (féminisme/sexisme, orientation sexuelle et identité de genre/transidentité) avec trois groupes d’élèves différents pour lutter contre les discriminations en mobilisant et éduquant les lycéen·nes à l’égalité et au respect grâce à diverses formes d’art combinées (musique, poésie, théâtre, danse et cinéma) à une période clef de leur construction en tant que futur·es citoyen·nes.

Emilie Caumeil – trompette, voix, MAO
Marine Poirier – voix, MAO
Marion Camaly – violon, voix, MAO

Paolo Rezze

Ce violoncelliste apprécie explorer les possibilités que lui offre son instrument : voix, machine et détournements inspirés tout autant par le jazz, le hip-hop, le slam, les musiques méditerranéennes et électroniques.

îto :

jazz, musiques du monde, slam

Îto est un groupe aux influences éclatées, allant du jazz aux musiques méditerranéennes, et dont les compositions s’articulent autour des textes, chantés ou slamés. Son premier EP, très introspectif, est la recherche une brèche dans le noir. Il explore -avec douleur, douceur ou humour- les thèmes de l’enfance, de l’abandon, de la solitude et de la folie.” Une exploration sur les possibilités offertes par la combinaison voix/violoncelle et les manières de les détourner.

Camille « Llimace » Martin – Chant/Voix Slam
Paolo Rezze – Violoncelle

Odalie :

Odalie c’est une alchimie entre la perfection électronique d’un synthétiseur modulaire et les envolées lyriques d’un violoncelle. On oscille entre la violence d’émotions dépeinte à coups de glitchs et de basses érodées, et la poétique de clochettes qui remplissent l’espace sonore. Odalie est un travail sur la façon de créer un dialogue sensible entre les machines et le violoncelle : que le violoncelle puisse faire un pas vers la synthèse électronique et que les synthétiseurs puissent trouver la dynamique des cordes.

Sophie Griffon – Production, instruments électronique
Paolo Rezze – Violoncelle

Blu Jaylah :

Blu Jaylah est un projet de hip hop qui se développe dans la région lyonnaise depuis 2015. En constante évolution depuis sa création, la formation actuelle qui voit le jour en 2018 propose un métissage entre rap, électro et poésie. Violoncelle, saxophone et musique électronique viennent accompagner de puissants textes en français

Eléa Force – Rap, production
Zacharie Fabrizi – Batterie, production
Maxime Dereux –Saxophones
Paolo Rezze – Violoncelle