Hidden People
Fantômes de l'opéra.
‘We are the hidden people and we wait for the night to come’.
‘Hidden people’ c’est un duo. Un violoncelle, une batterie, un synthé, deux voix. Et des samples, ombres ramassées au bord des chemins. Ça ressemble à des chansons. Douces ou grinçantes, légères ou urgentes, certains disent abrasives, chacune là comme pour laisser entendre ce qui se cache derrière les fenêtres fermées: un lac islandais, une femme en colère, un personnage sorti de Twin Peaks, un crépuscule nordique, les portes d’une prison, une simple question…
Après son premier album Tambour Cloche (Dur et Doux, 2018), Hidden people prépare le second pour 2021.
Comment s’étaient-ils rencontrés en est l’ouverture.
Et la suite est en train de se fabriquer.
Hidden people, ce sont des chansons, avec tout ce que l’on peut mettre dedans : des textes, des sons, des timbres, des drôleries, des sursauts, des suspens. Il y a celles qui traînent au fond des gorges depuis trop longtemps, celles qui frappent aux portes avec insistance, celles attrapées joyeusement au détour d’un sentier.
Avec un violoncelle, une batterie préparée, et deux voix, acoustique et électronique se mélangent dans des espaces oniriques dans lesquels nous ne sommes sûrs de rien, ni du lieu, ni de la temporalité.
au Périscope
Aëla Gourvennec (violoncelle, sampleur, voix)
au Périscope