Kari Ikonen

Le pianiste finlandais Kari Ikonen s’est fait un nom sur la scène européenne mais reste encore peu connu en France. On a pu l’entendre récemment au sein de l’Orchestra Nazionale della Luna, quartet qu’il co-dirige avec le saxophoniste belge Manuel Hermia, en compagnie de Sébastien Boisseau à la contrebasse et Teun Verbruggen à la batterie.

Dans son solo, il cultive un jeu personnel qui s’inspire aussi bien des gammes arabes (maqâmat) que de l’histoire du jazz, ou encore de l’œuvre du peintre Vassily Kandinsky. Son album « Impressions, improvisations and compositions » paru en janvier 2021 sur le label allemand Ozella a été salué par la critique et remarqué en France.

Ikonen fait passer l’abstraction de sa musique derrière les séductions immédiates d’un univers sonore enchanté et délicieusement déroutant.

Stéphane Ollivier, Jazz Magazine

Au printemps 2022, il parcoure l’Europe en transports en commun depuis Helsinki et débarquera au Périscope le 4 mai pour jouer en solo puis partager la scène avec Louis Sclavis. Ce sera la première française de ce duo qui a jusqu’à présent ne s’est produit qu’en Finlande et dont a pu découvrir trois titres dans l’album Ikonostasis (2017).