LICE
Third Time At The Beach fait suite au premier album de LICE, WASTELAND : What Ails Our People Is Clear (2021), salué par la critique internationale. Le concept de Third Time At The Beach s’exprime en trois mouvements. Le premier (« Unscrewed », « White Tubes », « Red Fibres ») présente un enfant à qui l’on présente le monde, martelé par la culture dominante, et qui se rend compte qu’il est arrivé à l’âge adulte avec des œillères. La deuxième (« To The Basket », « Wrapped In A Sheet », « Scenes From The Desert », « Mown In Circles ») est une séquence désorientante, étrangère : elle réévalue des concepts fondamentaux tels que l’argent, le temps, la nation et la langue. Dans la troisième (« Fatigued, Confused », « Third Time At The Beach », « The Dance »), l’individu adopte ces nouvelles idées, ce qui lui permet de mieux comprendre le monde et d’avoir plus d’influence sur le chemin qu’il emprunte.
Tout change constamment dans Third Time At The Beach. L’album passe d’une ballade luxuriante au piano à une musique industrielle écrasante, et de compositions avant-gardistes marécageuses à un rock triomphant. En recourant à la manipulation vocale et aux enregistrements sur le terrain, ainsi qu’en coupant des enregistrements de studio et des démos personnelles, le groupe produit un effet de collage à l’élasticité spatiale. L’album, comme les idées qu’il contient, est un travail en cours.
Au niveau des paroles, l’album utilise un style dispersé pour présenter l’expérience de l’apprentissage (ou du « désapprentissage »). L’auditeur visite d’anciennes civilisations, la révolution industrielle, l’espace et le pays des dinosaures : il rencontre des fermiers médiévaux, des mineurs d’argent, des hommes des cavernes, Napoléon et Satan.
À propos de l’album, le groupe déclare : « Cet album parle d’essayer de comprendre le monde et tout ce qu’il contient : l’histoire, la science et la façon dont nous nous expliquons tout cela. C’est une célébration du fait de se sentir confus ou intimidé par les processus qui façonnent nos vies ».
au Périscope