Lovataraxx
Entre la danse des nerfs et les pilules cataleptiques, entre Klaus Nomi, Klaus Schulze et Klaus Kinski, LOVATARAXX est avant tout l’alliage accidentel des synthés de cérémonie, des boites à rythme sérotonimiques et des téléviseurs cathodiques. Accompagné sur scène d’un video-jockey frappant au hasard et sans trop prévenir, LOVATARAXX offre des bonbons aux inconnus croisés sur la piste de danse. Il ne faut pas trop s’y fier, car sous la couche volontairement acidulée, il y a toujours un arrière-goût amer et mélancolique. Les morceaux s’enchaînent, les transitions nous entraînent dans des épanchements oniriques, entre montées raides et descentes sans rappel, mais le trio accompagne toujours ses spleens d’une rythmique tranchante et d’une basse au chorus réconfortant. Tout ça pour le plus grand bonheur de vos pieds qui dansent déjà.