Matthias Puech

Matthias Puech est un musicien, programmeur, chercheur et enseignant né à Paris en 1983. Membre de l’INA GRM en tant que chercheur et développeur, et professeur assistant en informatique. Interprétant les termes « ambient » et « noise » dans leur sens premier, ses compositions entendent perturber la distinction entre synthèse sonore et enregistrement de terrains, transportant l’auditeur au milieu d’écosystèmes imaginaires, fruits de la relation symbiotique de la machine à son environnement. Matthias Puech conçoit ses propres instruments en utilisant des algorithmes de synthèse uniques inspirés de la physique et de la biologie ; il collabore avec des fabricants de synthétiseurs modulaires qui commercialisent ses créations.

Ses recherches et enseignements académiques, initialement axés sur les langages de programmation et la logique, portent désormais sur la programmation embarquée pour une application de traitement du signal en temps réel, notamment la synthèse et le traitement du son. Il a co-conçu un module synthétiseur Eurorack avec le fabricant américain 4ms Company, commercialisé depuis 2017, dans le cadre d’une collaboration continue. Il a également travaillé sur le développement de firmware pour Xaoc Devices, et a publié une série de projets de firmware gratuits et open-source pour des modules de synthétiseurs numériques, les ‘Parasites‘.

Puech a publié quatre albums physiques complets, un split album en collaboration avec l’artiste sonore canadien Philippe Vandal, et un EP, sur les labels Hisolat Records, Hylé Tapes, Panatype et Hands in the Dark ; son album le plus récent, ‘A Geography of Abence‘, est publié par NAHAL Recordings. Sa musique a été chroniquée dans Libération, The Wire Magazine, Tiny Mix Tape, Self-Titled. Il a notamment joué en live au Café OTO (Londres), 100ECS, Péripate, Rinse France (Paris), CKUT Radio (Montréal) et a été commissionné par Radio France & GRM pour des performances live aux Festivals Présences 2019, Akousma 2020 et pour l’émission radio « Création Mondiale » en 2020.

Il nourrit un double intérêt pour les phénomènes naturels, notamment la biologie évolutive, et les concepts mathématiques et informatiques qui nous permettent d’appréhender notre monde.