Perrine Bourel
Champs traditionnels
Perrine Bourel vit dans les Hautes-Alpes, elle est violoneuse. Pendant vingt ans elle a forgé son jeu en allant à la rencontre de musiciens qui la touchent (en France avec Michel Favre et en Irlande avec Ronan Galvin et Mick Brown…). Aujourd’hui elle est porteuse d’une musique de violoneux des Alpes du Sud et Dauphiné quasiment oubliée. Loin des académismes de la pratique du violon, ses recherches questionnent les intersections des musiques traditionnelles et expérimentales contemporaines. Collaborer avec des artistes d’horizon divers dévoile des facettes qui élargissent ses jeux, sa pratique et ses conceptions. Les rencontres avec des sites spécifiques, avec des paysages, deviennent ses objectifs de recherches et s’orientent vers des expérimentations sonores, où le violon est un médium d’exploration qui dépasse le champs des musiques. En solo et dans divers groupes du collectif La Nòvia, elle joue des répertoires des musiques traditionnelles des Alpes du Sud – Dauphiné, du Massif Central, des pièces de compositeurs contemporains (Terry Riley, Guilhem Lacroux, Yann Gourdon…) et des compositions solo.
Son travail a été entendu au LU (Nantes), au centre Pompidou Paris, au Consortium (Dijon), au Penn-ar-Jazz (Brest), au festival de Chaillol (05), à Météo (Mulhouse), aux Instants Chavirés à Montreuil, au festival Densités (55,)…
Un mot de l’artiste
J’ai commencé à chanter en marchant dans les collines, les champs et les bois qui entourent ma maison. Durant ces errances j’ai appris les chansons de Marie-Jeanne Beysseyrot (1908-2005) et Louise Reichert (1896-1985), deux femmes du Cantal. J’utilise mon violon et mon banjo 5 cordes pour accompagner ces chants et pour jouer les musiques traditionnelles et expérimentales qui me font vibrer.
Perrine Bourel